Veille scientifique et règlementaire

Le 2 décembre dernier, la DGCCRF a publié le résultat des enquêtes réalisées en 2019 dans le domaine des contaminants chimiques des denrées alimentaires. Les contrôles ont porté sur la conformité des denrées alimentaires mises sur le marché. 

Selon l’article de Keller and Heckmann LLP [1] publié le 25/11/2020, la Commission nationale chinoise de la santé (NHC) a approuvé l’extension de l’usage d’un additif et d’une résine, utilisés dans les matériaux au contact des aliments (MCDA).

Le projet de recherche SUPErPE, mené par Barbier et en partenariat avec Albéa, les centres techniques de la plasturgie (IPC) et de la conservation des produits agricoles (CTCPA), Innovation Fluides Supercritiques (IFS), le laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (IMP) et Citeo, vise à développer un procédé de décontamination des déchets plastiques à base de polyéthylène et polypropylène afin de produire une matière recyclée utilisables pour des matériaux au contact des aliments (MCDA). Le projet a démarré en fin 2019 pour une durée de 3 ans.

La compagnie Carbios, spécialisée dans le recyclage chimique, a annoncé dans le communiqué de presse publié le 19/11/2020 [1], le succès dans la production des bouteilles transparentes contenant 100 % acide téréphtalique purifié et recyclé (appelé rPTA, n° CAS 100-21-0) à partir de déchets textiles ayant une forte teneur en polyéthylène téréphtalate (PET). Ces travaux sont inscrits dans le cadre du projet de recherche CE-PET (Circular Economy PET), financé par l'ADEME (Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).

D’après un article publié le 16/11/2020 par Keller and Heckmann LLP [1], la Chine avait notifié à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) son intention de modifier sa norme nationale existante sur les encres utilisées dans les matériaux et articles en contact avec les aliments (MCDA).

Dans le communiqué de presse paru le 16/11/2020, l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) a annoncé la publication du rapport de l’enquête récente, menée dans cinq pays de l'UE (Autriche, Bulgarie, Finlande, France et Pologne), sur la perception du public des nanomatériaux et leurs risques potentiels pour la santé et l’environnement.